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Vers une envolée des tarifs des syndics ?

L'Association des responsables de copropriété assure que des syndics sont en train d'annoncer des hausses de 20% de leur tarifs en réaction à la loi Alur.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Plusieurs syndics ont annoncé des hausses de leurs tarifs d'environ 20% en réaction à la promulgation de la loi Alur sur le logement.  (SIMON POTTER / CULTURA RF / GETTY IMAGES)

Les copropriétaires s'inquiètent. Selon Le Parisien du mercredi 16 avril (article payant), qui cite l'Association des responsables de copropriété (ARC), les syndics professionnels sont en train d'annoncer à leurs clients une hausse de leurs tarifs, en réaction à la promulgation de la loi Alur (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) en février. 

Les augmentations des honoraires des gérants de copropriété pourraient aller jusqu'à 20%, assure l'ARC. L'association indique par ailleurs que d'importants syndics, comme Nexity ou la Fnaim, ont déjà organisé des réunions avec les présidents de conseils syndicaux pour annoncer cette hausse. Dans l'entourage de la Fnaim, on confirme cette volonté : "La future loi Alur va nous imposer tellement d'obligations que nous serons contraints de relever nos honoraires de l'ordre de 20%."

Pour les syndics, la loi Alur "a un prix"

Les syndics entendent ainsi réagir aux nouvelles règles prévues par la loi. Le texte les oblige notamment à ouvrir un compte par copropriété au lieu d'un compte commun à l'ensemble de leurs clients, comme c'est le cas actuellement. Ce qui leur permettait de "négocier de meilleurs tarifs", mais était critiqué pour son manque de transparence, note Le Figaro. Selon les syndics, cette disposition entraîne donc des frais supplémentaires. 

Ainsi, pour Géraud Delvolve, délégué général de l'Union des syndicats de l'immobilier (Unis), "être plus disponible pour les conseils syndicaux un samedi après-midi ou le soir après 20 heures, cela a un prix."

De fausses excuses, selon l'ARC. L'association accuse les syndics d'anticiper en réalité le décret validant une baisse de leurs honoraires. Et appelle donc les copropriétaires à refuser "toute hausse de plus de 5%".

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