Cet article date de plus de neuf ans.

Départementales : la droite revendique la victoire dans les Bouches-du-Rhône

La coalition de droite aurait remporté 16 cantons sur 29.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président socialiste du département des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, le 29 mars 2015 à Marseille, lors du second tour des élections départementales. (BORIS HORVAT / AFP)

La droite s'est imposée dans le département des Bouches-du-Rhône, en remportant 16 cantons sur 29 à l'issue du second tour des élections départementales, dimanche 29 mars, a annoncé la chef de file UMP Martine Vassal. "On a gagné 16 cantons, ça fait chaud au cœ“ur et bien plus que ça. C'est fantastique", s'est réjouie la candidate, qui devrait devenir présidente du conseil départemental.

>> En direct et en vidéo, suivez le second tour des départementales

La droite met fin à 60 ans de domination de la gauche

"J'ai l'immense honneur de vous annoncer que pour la première fois, nous venons de gagner le conseil départemental des Bouches-du-Rhône", a déclaré Martine Vassal. La droite met ainsi fin à 60 ans de domination de la gauche dans le département. "L'alternance dans les Bouches-du-Rhône sera aussi un changement de mentalité. Là où il y avait le clientélisme, nous y mettrons de la transparence", a lancé Martine Vassal, dans une claire allusion au président sortant socialiste, Jean-Noël Guérini, régulièrement accusé de clientélisme.

Ce dernier a pour sa part annoncé sa réélection dans son canton de Marseille. Cet homme fort du département a fondé son propre parti, La Force du 13, après avoir claqué la porte du PS en avril 2014 et d'en être exclu en raison de ses ennuis judiciaires. "J'ai été réélu, avec 67% des voix, n'en déplaise au Premier ministre Manuel Valls, qui ne me soutenait pas, tant mieux pour moi !", a lancé Jean-Noël Guérini à sa permanence. Il a en tout cas prévenu qu'il mènerait campagne aux régionales.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.