Européennes : "Notre rôle est de soutenir l'Ukraine pour qu'elle soit dans la position la plus forte possible", estime François-Xavier Bellamy

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François-Xavier Bellamy, tête de liste Les Républicains aux élections européennes du 9 juin, était, lundi 18 mars, le premier invité de l'émission de franceinfo "Demain l'Europe". Alors qu'Emmanuel Macron a réitéré ses propos sur le possible envoi de troupes au sol en Ukraine, François-Xavier Bellamy estime qu'avec ces déclarations, le président français "a fragilisé la France et sa position, l'Ukraine et sa défense, et l'Europe tout entière". La guerre en Ukraine "doit prendre fin quand les Ukrainiens choisiront de négocier la paix à leurs conditions" et "ce n'est pas à nous de le dire", a-t-il ajouté. "Notre rôle, c'est de soutenir l'Ukraine pour qu'elle soit dans la position la plus forte possible", selon lui.

A la recherche d'un espace politique. Désigné tête de liste LR en janvier, François-Xavier Bellamy, qui tente de mobiliser tous les parlementaires de son camp, lancera officiellement sa campagne lors d'un grand meeting à Paris le 23 mars. L'eurodéputé se cherche un espace entre le macronisme et l'extrême droite. Il a ainsi fait de "la protection des frontières" et de "la souveraineté économique" deux axes essentiels de sa campagne. En écho à la colère des agriculteurs, il se dit "hostile aux accords de libre-échange" et réclame "un moratoire sur les questions environnementales".

"Le 9 juin, c'est l'après-Macron qui se décide", selon Manon Aubry. "Soit on part sur l'autoroute du chaos avec Jordan Bardella et l'extrême droite (...) soit on tourne le dos à une politique qui a favorisé les plus riches, qui sacrifie les services publics", a estimé lundi la tête de liste La France insoumise dans les "4 Vérités", sur France 2. 

Mélenchon et Glucksmann veulent tous deux unir la gauche après les européennes. En ordre dispersé pour le scrutin du 9 juin, La France insoumise, les socialistes, les écologistes et les communistes se livrent une bataille pour le leadership à gauche. "Si les gens de gauche votent pour nous, il y aura une union", a assuré Jean-Luc Mélenchon sur France 3. "Je pense que cette campagne va permettre de trancher les lignes à gauche sur la question de la géopolitique de l'Europe, du rapport aux dictatures, du rapport aux droits humains, du rapport à la violence", a de son côté déclaré Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique également désigné par le PS, sur BFMTV. "En 2027, je suis pour que la gauche se rassemble, mais elle ne se rassemblera pas sur la ligne de Jean-Luc Mélenchon", a-t-il ajouté.