Élections européennes : les intentions de vote pour le RN sont "en progression très nette", souligne le secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès

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Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, directeur des études chez Havas, est l'invité du 19/20 info, lundi 11 mars. Il commente une enquête sur les intentions de vote aux européennes.
Élections européennes : les intentions de vote pour le RN sont "en progression très nette", souligne le secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, directeur des études chez Havas, est l'invité du 19/20 info, lundi 11 mars. Il commente une enquête sur les intentions de vote aux européennes. (franceinfo)
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Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, directeur des études chez Havas, est l'invité du 19/20 info, lundi 11 mars. Il commente une enquête sur les intentions de vote aux européennes.

La fondation Jean Jaurès a publié, avec le Cevipof et Le Monde, une enquête Ipsos sur les élections européennes. Réalisée sur un échantillon de près de 12 000 personnes, elle montre que le Rassemblement national accroit son avance sur Renaissance. Ainsi, le pourcentage d'intentions de vote du RN s'élève à 31%, indique Gilles Finchelstein, secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, directeur des études chez Havas, invité du 19/20 info, lundi 11 mars.

Les professions intermédiaires tentées par le RN

"C'est une progression très nette par rapport aux précédentes élections européennes, c'est une progression de sept points", ajoute-t-il. Les intentions de vote diffèrent selon les catégories socioprofessionnelles. "Il y a, depuis longtemps, une avance très nette dans les milieux populaires, employés et ouvriers, pour le Rassemblement national", analyse Gilles Finchelstein. Mais le RN gagne aussi des points auprès des professions intermédiaires.

"Il y a une disparition du monde du salariat pour Renaissance", souligne-t-il.  Selon le secrétaire général de la Fondation Jean-Jaurès, l'image "de la rétraction" illustre l'électorat de la majorité présidentielle. "C'est une rétraction politique, parce qu'il perd à droite, sans avoir gagné à gauche", conclut-il. 

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