Cet article date de plus de dix ans.

Infographie Européennes : des sondages prévoient une percée des partis populistes

Selon des projections agrégées par le quotidien belge "Le Soir" à un mois du scrutin, les formations anti-européennes risquent de pulvériser leurs records. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La présidente du Front national Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 15 mars 2011 à Rome (Italie).  (ANDREAS SOLARO / AFP)

A un mois des élections européennes, "le mécontentement de nombreux Européens est patent", écrit Le Soir (article abonnés). Le quotidien belge a agrégé les résultats de plusieurs sondages, mardi 22 avril, et selon ces projections, les partis eurosceptiques, europhobes ou extrémistes pourraient pulvériser leurs records et remporter 30 % des voix.

Parmi les 28 pays qui voteront pour leurs eurodéputés, ceux où ces partis devraient réaliser leur meilleure progression depuis les européennes de 2009 sont le Royaume-Uni (avec Ukip), la France (Front national), l'Italie (5 étoiles et Ligue du Nord), les Pays-Bas (PVV), l'Autriche (FPÖ), la Hongrie (Jobbik), la Finlande (Perus S) et la Grèce (Syriza et Aube dorée).

Voici, reportés sur une carte, les scores des partis populistes prévus par les sondages dans dix Etats membres de l'Union européenne. Cliquez sur les différents pays visibles en rouge pour obtenir davantage d'informations, notamment le score prévu par les enquêtes.

"Il est vrai qu'énormément d'Européens sont mécontents, explique dans les colonnes du journal belge Yves Bertoncini, directeur du centre d'études Notre Europe-Institut Jacques Delors. Mais d'après les sondages, ils ne seront pas plus de 30% à voter pour des partis qui veulent sortir de l'Europe. Donc si l'on raisonne en termes de clivage (...), les pro-européens remporteront 70% des voix." De plus, les partis populistes, trop divisés, ne devraient probablement pas former un groupe à part entière au Parlement.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.