"Personne ne veut d’affrontement avec la Russie", assure la tête de liste de la majorité présidentielle aux européennes

La présidente du groupe Renew Europe au Parlement européen, invitée de "Demain l'Europe", a notamment évoqué la nécessité d'envoyer "des formateurs" ou encore "produire directement sur le sol ukrainien".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle aux Européennes, invitée de "Demain l’Europe", sur franceinfo lundi 25 mars 2024. (FRANCEINFO /RADIO FRANCE)

"Vladimir Poutine cherche à instrumentaliser cet attentat terroriste pour redoubler ses attaques contre l’Ukraine", indique Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle aux Européennes, invitée de "Demain l’Europe", sur franceinfo lundi 25 mars, après l'attentat près de Moscou qui a fait au moins 137 morts.

Il faut "continuer à soutenir l’Ukraine" , notamment en envoyant "des formateurs" ou encore "produire directement sur le sol ukrainien", mais "personne ne veut d’affrontement avec la Russie", soutient-elle. "Soutenir", sans être "cobelligérants", ça veut dire "envoyer des formateurs, produire directement sur le sol ukrainien", explique la tête de liste.

"Il faut utiliser", les intérêts des avoirs russes gelés, qui représenteraient trois milliards d'euros, pour les reverser à l'Ukraine, estime-t-elle. "C'est indispensable d'avancer dans cette direction", même si elle reconnaît qu'"il y a des interrogations juridiques qui se posent".

"Si à la fin, on nous dit que ce n'est pas légal, mais que ça permet d'aider nos amis Ukrainiens, moi, je suis toujours dans le respect du droit, mais sur cette situation particulière. Il faut prendre des décisions politiques aussi."

Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle aux Européennes

à franceinfo

Elle rappelle que "l'on est au 13e train de sanctions vis-à-vis du régime de Vladimir Poutine" et que les "sanctions sont efficaces, mais sont aussi contournées". "On a une option sur la table. Il faut qu'on accélère sur les modalités de financement", conclut-elle.

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