Affaire Benjamin Griveaux : les nouvelles règles du jeu
Après le renoncement de Benjamin Griveaux vendredi 14 février, beaucoup de questions restent sans réponse. Une affaire qui relance le débat sur la frontière entre vie privée et vie publique des hommes et femmes politiques.
Au lendemain du renoncement de Benjamin Griveaux vendredi 14 février, les Français sont partagés. D'un côté, ceux qui défendent la vie privée des politiques. "Il faut qu'il y ait toujours une sphère privée, que ce soit pour les politiques, ou pour vous, ou pour moi", explique un passant. Et ceux qui estiment que leur mandat les oblige à la retenue. La classe politique dénonce cette immixtion de la vie privée dans le débat public depuis vendredi 14 février.
Une "violence extrême"
A Strasbourg (Bas-Rhin), il y a quelques jours, le candidat PS aux municipales avait été obligé de se retirer lui aussi après un scandale autour de photos érotiques d'étudiantes.Sa remplaçante, l'ancienne ministre Catherine Trautmann, fait un constat amer. Elle a connu elle-même des calomnies, des dénonciations, et dénonce la "violence extrême dans la volonté d'atteindre les personnes". Pour un sociologue, l'affaire Griveaux est symbolique de la défiance vis-à-vis des élus.
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