Municipales : deux accords locaux FN-droite, la gauche en ordre dispersé
Les candidats avaient jusqu'à 18 heures pour présenter leur liste pour le second tour des élections municipales.
Ce qu'il faut savoir
Effervescence dans les états-majors : les candidats aux municipales avaient jusqu'à mardi 25 mars 18 heures pour déposer leurs listes en préfecture, à cinq jours du deuxième tour des élections municipales.
• La consigne de l'état-major du PS de se retirer en cas de possibilité d'élection du FN a été suivie à Perpignan et Saint-Gilles (Gard), mais pas à Béziers, où la liste de Jean-Michel Du Plaa (18,65% au premier tour) devrait se maintenir, bien que n'ayant plus l'investiture PS.
• Les listes PS et EELV ont fusionné à Paris, Lyon, Toulouse, Nantes, Rouen ou encore Caen, mais pas à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) ni à Grenoble.
• A droite, l'UMP a dit à la fois non aux désistements dans le cadre d'un "front républicain", et non aux alliances avec le FN, bien que les triangulaires pourraient coûter cher au parti de Jean-François Copé.
Marine Le Pen a annoncé la fusion de deux de ses listes avec des listes divers droite pour battre la gauche, à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et L'Hôpital (Moselle). L'UMP a prévenu que tout colistier du parti présent sur des listes d'union avec le FN serait "exclu".