Municipales : la violence envers les candidats s'invite dans la campagne
Que se passe-t-il sur le terrain des municipales ? De plus en plus de candidats de tous bords se disent menacés, insultés et parfois même victimes d'agressions physiques.
Des croix gammées apposées sur des permanences de campagne, des candidats insultés tous bords politiques confondus même si la majorité est davantage visée. Pierre-Yves Bournazel, tête de liste LREM dans le 18e arrondissement de Paris en a fait les frais. "On sait qu'on peut venir me voir à la permanence, mais on me croise dans la rue, on m'interpelle, on échange, on discute (...) le premier état d'esprit de cette démocratie pour moi c'est le dialogue", confie-t-il.
Un autre candidat socialiste a lui reçu un coup au visage
Jean-Luc Romero, candidat socialiste dans le 12e arrondissement de Paris, a lui reçu un coup au visage. A Toulouse (Haute-Garonne), cette-fois le candidat du Rassemblement national s'est fait molesté par des militants de gauche selon lui. Nadia Pellefigue, sa rivale du Parti socialiste, dont le local a été aussi attaqué, refuse de dramatiser. "Aussi pour les politiques, apporter des réponses à ce niveau de tension qui augmente dans la société donc se concentrer sur les solutions", estime-t-elle.
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