Municipales : "Les Français ne doivent pas avoir à choisir entre leur santé et leur droit civique", selon un député qui défend le vote par correspondance
Jean-Noël Barrot rappelle que le vote par correspondance se fait déjà pour l'élection des députés par les Français de l'étranger.
"Les Français ne doivent pas avoir à choisir entre leur santé et l'expression de leur droit civique", a estimé dimanche 31 mai sur franceinfo Jean-Noël Barrot, le secrétaire général du MoDem et député des Yvelines. Le groupe MoDem à l'Assemblée nationale a déposé une proposition de loi pour rétablir le vote par correspondance lors du second tour des élections municipales, qui se tiendra le 28 juin prochain.
"Il faut par tous les moyens faciliter la participation du plus grand nombre aux élections municipales dans le respect des règles sanitaires", a expliqué l'élu, qui craint une abstention record pour le scrutin. Il appelle à la "facilitation des procurations" et à la mise en place du vote par correspondance, "un moyen assez simple" selon lui. Jean-Noël Barrot rappelle que cette manière de voter est "encore utilisée pour l'élection des députés par les Français de l'étranger", ainsi qu'en Suisse et en Allemagne.
Aujourd'hui on sait utiliser un vote par correspondance, c’est-à-dire par courrier, de manière assez maîtrisée.
Jean-Noël Barrot, député MoDemà franceinfo
Le ministère de l'Intérieur "s'inquiète des délais, dans lesquels il faudrait mettre en place cette solution". "Mais il a annoncé qu'il examinerait des initiatives qui proviendraient des députés et des sénateurs pour faire en sorte qu'un maximum de Français puissent voter le 28 juin", a précisé le député. Il ajoute que son groupe discute "aussi avec les sénateurs qui vont débattre la semaine prochaine un texte qui porte sur l'organisation des élections municipales".
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