: Vidéo "La ville est dégueulasse, elle est de moins en moins sûre" dénonce Gaspard Gantzer, candidat à la mairie de Paris
"Il y a beaucoup à faire pour cette ville", a déclaré le candidat à la mairie de Paris, Gaspard Gantzer, invité de France Inter, ce mercredi.
"Je suis candidat à la mairie de Paris parce que je pense qu'il faut améliorer la vie quotidienne des Parisiens, déclare Gaspard Gantzer, mercredi 13 mars, sur France Inter. Le nouveau prétendant à la mairie de Paris juge que la ville est dégueulasse, elle est de moins en moins sûre, les transports ne fonctionnent pas, les logements sont chers. Il y a beaucoup à faire pour cette ville",
L'ancien conseiller en communication de François Hollande et collaborateur de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris assure qu'il ne "recherche pas la lumière, qu'il cherche à être utile" et que "les élections ne sont pas jouées d'avance."
Il peut y avoir des surprises si on arrive à avoir des bonnes idées.
Gaspard GantzerFrance Inter
Gaspard Gantzer est "pour détruire le périphérique parce que c'est un axe pollué et inefficace qui coupe Paris en deux". Selon lui, cela ferait "gagner beaucoup d'argent parce qu'on récupère, en réalité, l'équivalent d'un arrondissement de Paris en surface pour construire des logements, des espaces verts mais aussi des bureaux, donc c'est une opération qui est plus que bénéficiaire", conclut le candidat.
Selon lui, cette proposition n'occasionnerait pas de dépenses car "ce sont les personnes qui construisent les logements qui financent les travaux. En réalité, le foncier est très rare à Paris donc, quand vous en avez en plus et quand vous pouvez le mettre à disposition, vous gagnez beaucoup d'argent".
Au-delà du clivage droite-gauche
Le candidat aux élections municipales à Paris dit souhaiter "qu'il y ait de la place pour les familles, que la ville arrête de perdre 12 000 habitants par an, comme c'est le cas depuis cinq ans et qu'on trouve enfin des solutions pour les gens". Ce dernier assure vouloir sortir du clivage droite-gauche : "Je viens de la gauche, mais aujourd'hui quand je réfléchis à la sécurité des Parisiens, à la propreté de cette ville, je ne réfléchis plus à partir de la droite ou de la gauche, je pense que cela n'a aucun sens."
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