Campagne Éric Zemmour : s’éloigner des métropoles pour se rapprocher des Français
A quatre mois de l’élection présidentielle, la difficile et étrange campagne menée par le candidat Éric Zemmour. Étrange, car il s’avère que le candidat d’extrême droite semble éviter les bains de foule spontanés, habituellement prisés par tout candidat. Pourquoi un tel évitement ?
La carte postale d'Éric Zemmour depuis l’Alsace. Premier déplacement au contact des Français en tant que candidat. Salut à ses sympathisants depuis un balcon et bain de foule sur un marché de Noël. Ses proches ne cachent pas leur satisfaction. Leur volonté : surtout ne pas revivre les échauffourées à Villepinte (Seine-Saint-Denis) ou les huées à Marseille (Bouches-du-Rhône). Décryptage de cette opération de communication en Alsace.
Fuir l’ultra-gauche
La nouvelle règle : fini les grandes villes, direction la France rurale, loin des militants antifascistes. Pas question de faire venir le chef en terrain hostile. "L’idée c’est qu’il soit vraiment en sécurité dans notre belle Alsace, qu’on puisse vraiment lui présenter le meilleur de notre région, tout simplement", dit Anthony Thoma, responsable adjoint Génération Z – Haut-Rhin. L’autre règle pour éviter la présence d’opposants : le secret. Pour le marché de Noël, le lieu a été indiqué au tout dernier moment à la presse. Cette fois, pas de réaction hostile à Éric Zemmour, un candidat pas comme les autres. Il doit fuir l’ultra-gauche pour faire campagne. Et pour se rapprocher des Français, il s’éloigne des métropoles.
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