Présidentielle : Marine Le Pen en campagne dans le Loiret, en candidate du pouvoir d'achat
La candidate du RN est allée parler agriculture et pouvoir d'achat, samedi 19 mars dans le Loiret.
Alors que le chef de l'État commémore samedi 19 mars les 60 ans des accords d’Evian, Marine Le Pen choisit la contre-programmation. Elle dont le parti ne reconnaît pas cette date a choisi d’aller dans le Loiret. Accueil chaleureux au marché de Courtenay pour la candidate du RN, qui se veut la championne du pouvoir d'achat : "J'ai évoqué le pouvoir d'achat depuis plus de huit mois. Je fais campagne sur ce sujet, parce qu'en réalité les prix avaient explosé avant même la guerre en Ukraine."
Pouvoir d’achat matin, midi et soir… Est-ce suffisant pour que ses électeurs se déplacent ? Marine Le Pen l’assure, elle marche sur deux jambes : "Régler le problème de l'immigration, régler le problème de l'insécurité, restituer aux Français leur patrimoine matériel et immatériel, c'est un projet solide et chiffré."
Mon projet est particulièrement équilibré et en adéquation avec les inquiétudes des Français. Il sera mis en œuvre dès mon arrivée au pouvoir."
Marine Le Penà Courtenay, dans le Loiret
En ce 19 mars, pas question pour Marine Le Pen de s’étendre sur l’anniversaire du jour, celui des accords d’Evian entre la France et l'Algérie. Fidèle à la ligne FN puis RN, elle ne reconnaît pas cette date comme la fin de la guerre : "150 000 harkis, 10 000 pieds-noirs ont été tués après cette date. Donc non, je n'ai vraiment pas envie de commémorer cette date comme celle de la fin de la guerre, car en réalité cela n'a pas été la fin de la guerre. Si Emmanuel Macron veut réconcilier les mémoires, il devrait commencer par demander à l'Algérie de s'excuser pour le massacre des pieds-noirs."
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