Présidentielle 2022 : "Aucun candidat ne s'impose à droite", estime Laurent Wauquiez après avoir annoncé sa non-candidature

Article rédigé par Yann Thompson, Mathilde Goupil
France Télévisions
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Le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez s'exprime avant l'ascension du mont Mézenc (Haute-Loire), traditionnelle rentrée politique de ses partisans, le 29 août 2021. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Ce week-end marque la rentrée politique à droite comme à gauche. Au sein des Républicains, le débat sur l'opportunité d'organiser une primaire reste vif.

Ce qu'il faut savoir

Comment départager les multiples candidats qui veulent représenter la droite à l'élection présidentielle de 2022 ? Laurent Wauquiez alimenté le débat lors de sa rentrée politique, dimanche 29 août au mont Mézenc (Haute-Loire), alors qu'il avait annoncé jeudi qu'il renonçait à se présenter. "Aujourd’hui, force est de constater qu’aucun candidat ne s’impose à droite. Personne ne peut nier cette évidence", a-t-il déclaré devant ses partisans, rapportent LCI et BFMTV. "Je ne veux pas ajouter une candidature de plus" qui aggraverait "le risque du morcellement", a-t-il expliqué.

Des enquêtes d'opinion doivent permettre aux Républicains, à la rentrée, de voir si une candidature se détache, ou si une primaire doit être organisée pour départager les prétendants, ce à quoi Xavier Bertrand s'oppose. Suivez notre direct.

#LFI Jean-Luc Mélenchon a prononcé un discours en clôture des universités d'été de La France insoumise, dans la Drôme. Comme attendu, il a insisté sur l'importance d'aller chercher les abstentionnistes pour gagner la présidentielle. Le leader insoumis s'est attelé à rallier les anti-pass sanitaire, mais appelé l'extrême-droite à "ficher le camp de nos manifs".

Edouard Philippe toujours présent. A Fontainebleau (Seine-et-Marne), une réunion des maires de centre-droit est organisée autour d'Edouard Philippe. Mais l'ancien Premier ministre ne s'est pas exprimé devant la presse.