Jean-Christophe Cambadélis favorable à une primaire à gauche, en décembre ou en janvier
Le premier secrétaire du Parti socialiste estime que "tout est ouvert" pour François Hollande.
Il ouvre la porte, mais on ignore si François Hollande la franchira. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, prône, dans une interview au JDD du 21 février, l'organisation d'une primaire à gauche en décembre ou en janvier 2017. Concernant une participation du chef de l'Etat, le patron des socialistes estime que "tout est ouvert" pour François Hollande, qui fait toujours planer le doute sur sa candidature.
"Je l'ai dit aux initiateurs de l'appel 'Notre primaire' : pour moi, elle doit avoir lieu à l'hiver prochain, en décembre ou en janvier", explique Jean-Christophe Cambadélis. Cet appel, lancé dans Libération le 11 janvier dernier, rassemble une trentaine de personnes, dont des intellectuels – comme l'économiste Thomas Piketty ou le sociologue Michel Wieviorka – et des dirigeants écologistes – tels que Dany Cohn-Bendit.
Programme aménagé pour François Hollande
A gauche, François Hollande, "s'il était candidat, n'aurait pas obligation de participer à tous les débats : il ne ferait pas le tour de France. Il n'a pas de problème de notoriété ! On peut aménager les choses pour que chacun puisse se présenter", selon Cambadélis. Même si, pour l'heure, "le président n'est pas candidat : il n'a pas donné d'indication en ce sens. Pour lui, tout est ouvert. Mon rôle, c'est de préparer les conditions pour que, quel que soit le candidat, il puisse choisir soit d'y aller soit de se passer de cette primaire".
Pour le premier secrétaire, François Hollande est le candidat naturel de la gauche. "Qui peut être le plus efficace, le plus équilibré, dans une période de crises multiples ? Ils ne sont pas légion à gauche !" Cependant, il reconnaît qu'il faut un rassemblement large à gauche et s'engage à soutenir le vainqueur de cette primaire. "Il faut clarifier tout ça. Le Front de gauche a éclaté : Pierre Laurent a l'air partant, Jean-Luc Mélenchon a l'air parti et Clémentine Autain est observatrice. Il y a donc au moins trois positions".
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