La Bolivie en proie à de violents heurts
Le climat est tendu en Bolivie. Les résultats électoraux sont contestés depuis que le président sortant, Evo Morales, a été donné vainqueur alors que les premiers résultats annonçaient un duel serré.
Les files d'attente s'allongent à l'entrée des stations-service en Bolivie. 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, les organisations citoyennes appellent à la grève générale. Une paralysie du pays est de plus en plus crainte. "À cause de la fraude aux élections, il y a de l'instabilité, ça crée de la peur, les gens font des provisions, ils remplissent leurs réservoirs", dit un homme. Les affrontements se sont multipliés dans la nuit de mardi mercredi dans la capitale. Les gens dénoncent les résultats des élections présidentielles.
Morales réélu ?
En effet, un étonnant retournement de situation a eu lieu. Dimanche, les résultats annonçaient un premier tour au coude à coude entre Evo Morales, le président sortant (45,28 % des voix), et Carlos Mesa (38,16 %). Mais 24 heures plus tard, avec 95 % des bulletins dépouillés, le président sortant aurait creusé l'écart avec 46,87 % et serait directement réélu. Un brusque revirement que dénoncent les observateurs internationaux. Le gouvernement bolivien joue l'apaisement depuis. Il propose aux observateurs de l'organisation des États américains d'envoyer une mission technique à La Paz pour vérifier un à un les procès-verbaux de l'élection présidentielle.
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