Présidentielle 2022 : Marine Le Pen demande à la Commission de contrôle de s'intéresser à des SMS envoyés à ses électeurs
Selon la candidate d'extrême droite, ces SMS, qui assurent qu'elle souhaite la fin de l’Accord de Paris sur le climat, proviendrait de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron.
Ultime polémique dans la campagne présidentielle. Marine Le Pen a demandé vendredi 22 avril à la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l'élection présidentielle (CNCCEP) de se pencher sur l'envoi de SMS à ses électeurs.
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Elle a accusé la campagne d'Emmanuel Macron d'être à l'origine de ce texte, qui critique les positions sur l'écologie de la candidate du RN, et qui avance qu'elle souhaite la "fin de l'Accord de Paris". "La diffusion de cette allégation est parfaitement fausse de telle manière qu'il est nécessaire d'y apporter un correctif immédiat", ont estimé les avocats de la candidate dans un courrier envoyé à la CNCCEP.
Emmanuel Macron pas au courant
"Transformer l'élection présidentielle en un référendum écologique fondé sur un faux sorite relève d'un élément susceptible d'altérer la sincérité du scrutin et portera atteinte au résultat de l'élection", affirment encore les conseils de la candidate, en relevant que la diffusion du SMS est, selon eux, "massive". Outre l'arrêt de la diffusion du message, les équipes de Marine Le Pen ont demandé à la Commission "de rendre un avis circonstancié sur cette manœuvre pour intervenir auprès des autorités compétentes si cela était nécessaire".
Contactée par l'AFP vendredi après-midi, l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron n'a pas répondu si elle était à l'origine du SMS mis en cause. Interrogé après son dernier meeting de la campagne à Figeac (Lot), Emmanuel Macron a dit ne pas être au courant. Marine Le Pen "a dit beaucoup de choses pour s'enlever les sparadrap qui l'encombraient", a-t-il ajouté.
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