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Présidentielle : après la visite de Marine Le Pen à Moscou, Jean-Marc Ayrault met en garde contre l'"ingérence" russe

Le ministre français des Affaires étrangères ne souhaite pas que Vladimir Poutine s'immisse dans la future élection présidentielle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre des Affaires étrangères Jean-marc Ayrault donne une conférence de presse, le 29 mars 2017. (CHRISTOPHE ENA / AFP)

Le Quai d'Orsay a envoyé un avertissement à la Russie. Après la visite de Marine Le Pen à Moscou, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a mis en garde, vendredi 31 mars, la Russie contre toute velléité d'"ingérence" dans l'élection présidentielle française"Ce n'est pas à la Russie de choisir qui sera le futur (...) président de la République française", a déclaré Jean-Marc Ayrault en quittant une réunion de l'Otan à Bruxelles.

Parmi les 27 autres ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique présents à cette réunion, "beaucoup ont évoqué (...) les risques d'ingérence dans les futures consultations électorales. La prochaine, c'est la France ; la suivante, c'est l'Allemagne", a-t-il expliqué. "Nous sommes vigilants. La Russie n'accepte pas l'ingérence dans les affaires intérieures. Nous non plus !" a lancé Jean-Marc Ayrault.

Jeudi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a jugé que Vladimir Poutine avait reçu Marine Le Pen dans le but de "diviser" l'Europe pour "l'affaiblir". A l'issue de sa rencontre il y a une semaine avec la candidate du Front national, Vladimir Poutine avait assuré qu'il ne voulait "en aucun cas avoir de l'influence" sur l'élection française.

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