Présidentielle : après la visite de Marine Le Pen à Moscou, Jean-Marc Ayrault met en garde contre l'"ingérence" russe
Le ministre français des Affaires étrangères ne souhaite pas que Vladimir Poutine s'immisse dans la future élection présidentielle.
Le Quai d'Orsay a envoyé un avertissement à la Russie. Après la visite de Marine Le Pen à Moscou, le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a mis en garde, vendredi 31 mars, la Russie contre toute velléité d'"ingérence" dans l'élection présidentielle française. "Ce n'est pas à la Russie de choisir qui sera le futur (...) président de la République française", a déclaré Jean-Marc Ayrault en quittant une réunion de l'Otan à Bruxelles.
Parmi les 27 autres ministres des Affaires étrangères de l'Alliance atlantique présents à cette réunion, "beaucoup ont évoqué (...) les risques d'ingérence dans les futures consultations électorales. La prochaine, c'est la France ; la suivante, c'est l'Allemagne", a-t-il expliqué. "Nous sommes vigilants. La Russie n'accepte pas l'ingérence dans les affaires intérieures. Nous non plus !" a lancé Jean-Marc Ayrault.
Jeudi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a jugé que Vladimir Poutine avait reçu Marine Le Pen dans le but de "diviser" l'Europe pour "l'affaiblir". A l'issue de sa rencontre il y a une semaine avec la candidate du Front national, Vladimir Poutine avait assuré qu'il ne voulait "en aucun cas avoir de l'influence" sur l'élection française.
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