Presidentielle : après sa défaite, Marine Le Pen veut transformer le FN en une "nouvelle force politique"
Cette force politique, présentée comme "patriote et républicaine" par Marine Le Pen, "n'aura plus le même nom", selon Florian Philippot, le numéro deux du parti,
Défaite au second tour de l'élection présidentielle, dimanche 7 mai, Marine Le Pen a-t-elle enterré le Front national ? Dans son discours de réaction aux résultats, la présidente du parti fondé par son père, Jean-Marie Le Pen, a affirmé qu'elle proposerait "d'engager une transformation profonde" du Front national, "afin de constituer une nouvelle force politique".
>> DIRECT. Résultats, réactions : suivez la soirée du second tour de la présidentielle
Cette démarche signifierait la fin du Front national, selon Florian Philippot : sur le plateau de TF1, le vice-président du parti a précisé que cette nouvelle force politique "n'aura plus le même nom".
"Je ne laisserai pas le nom du Front national disparaître comme cela", a réagi le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen, interrogé par franceinfo. "Il y aura un congrès et ce sera aux militants de décider." "On veut toujours faire du nouveau quand on est battu, tout le monde veut faire du nouveau, c'est à la mode", a-t-il poursuivi.
Une nouvelle force destinée à rassembler "les patriotes"
"Le Front national, qui s’est engagé dans une stratégie d’alliance, doit lui aussi profondément se renouveler", a lancé Marine Le Pen dans son discours, évoquant notamment le ralliement du parti Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan lors de l'entre-deux-tours. Analysant que l'élection présidentielle avait marqué une "recomposition politique de grande ampleur autour du clivage entre les patriotes et les mondialistes", elle a appelé "tous les patriotes à nous rejoindre".
Se félicitant d'avoir récolté plus de 11 millions de voix, Marine Le Pen a estimé que ses soutiens représentaient la "première force d'opposition au projet du nouveau président" Emmanuel Macron, désignant son camp comme "l'alliance patriote et républicaine". Une expression qui préfigure peut-être le nom que pourrait prendre sa future force politique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.