Présidentielle : le programme d'Emmanuel Macron comporte des mesures de "droite et de gauche", selon Christophe Castaner
Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Intérieur estime que le sujet est de savoir si les propositions sont "efficaces", pas à quel "camp" elles s'apparentent.
Dans le programme électoral d'Emmanuel Macron, présenté jeudi, "il y a certainement des mesures qui doivent relever de la droite classique et il y a aussi des mesures portées à gauche, celle sur la solidarité à la source qui est d'accorder des droits à celles et ceux qui ne les demandent pas", explique Christophe Castaner, président du groupe LREM à l'Assemblée nationale, vendredi 18 mars sur France Inter. L'ancien ministre de l'Intérieur répond ainsi aux critiques émanant des candidats de gauche qui accusent le programme d'Emmanuel Macron d'être engagé dans une ligne droitière. "Le sujet n'est pas de savoir si ça rentre dans une boîte de droite ou une boîte de gauche, mais si c'est efficace", indique Christophe Castaner.
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Interrogé sur d'éventuelles discussions entre l'ancien président Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, Christophe Castaner dit ne pas croire "qu'il y ait eu ce genre de discussion, ni même [que Nicolas Sarkozy] ait pu y mettre son nez". "J'en suis intimement convaincu, mais je ne suis pas dans le secret de tous les moments de discussion", ajoute-t-il. Il précise cela dit que "le président de la République, et candidat, a pris le temps de consulter beaucoup, de rencontrer beaucoup d'acteurs". "Sur certains sujets, il n'hésite pas à solliciter de ses prédécesseurs un regard, il l'a fait récemment sur l'Ukraine", rappelle Christophe Castaner.
Emmanuel Macron, le "dépassement politique"
Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale met l'accent sur "le dépassement politique" qui a, selon lui, "marqué l'engagement d'Emmanuel Macron dans la campagne de 2016-2017 et aussi son quinquennat". "Quand il choisit Édouard Philippe et Jean Castex, il choisit pour nommer à Matignon deux personnes qui ne l'ont pas soutenu pendant la campagne présidentielle", rappelle Christophe Castaner. Il estime que "le dépassement politique, c'est aller chercher des ressources, des talents, mais c'est aussi une forme de liberté, arrêter de se poser systématiquement la question de savoir si on appartient à un camp et à un parti politique, mais plutôt si on veut se lever l'âme et travailler pour défendre les intérêts du pays et des Français".
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