: Replay Présidentielle : regardez en intégralité l'interview d'Emmanuel Macron, invité de France 3 et France Bleu
En lice pour le second tour de la présidentielle, le fondateur d'En marche ! répond aux questions de France 3 et France Bleu.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron est l'invité de France 3 et de France Bleu, samedi 29 avril à 8h10, en pleine campagne de l'entre-deux-tours de la présidentielle. Les journalistes des deux rédactions rencontrent le candidat à Poitiers (Vienne) pour une interview de 20 minutes sur les enjeux du développement régional et de la vie des citoyens dans les territoires ainsi que sur ses propositions pour les nouvelles régions.
"Il n'y a pas deux France." Marine Le Pen est arrivée en tête dans 19 000 communes. Est-elle la candidate de la France rurale, face à Emmanuel Macron, candidat des villes ? "Je refuse cette analyse, répond le fondateur d'En marche !. Il y a une France, la clé c'est de réconcilier ses territoires et donner la même capacité aux territoires les plus ruraux, de réussir comme les autres".
"Plus de fermeture d'école dans le monde rural". Le candidat d'En marche ! veut un "moratoire sur les écoles" et s'engage à ce qu'il n'y ait "plus de fermeture d'école dans le monde rural dans les cinq ans qui viennent". En matière de santé, il veut double le nombre de maisons de santé.
"Faire mieux avec moins." Le candidat veut faire des économies dans le fonctionnement de l'Etat. "On peut ne pas renouveler 120 000 fonctionnaires sur 500 000 qui partiront à la retraite en cinq ans, pour faire 'mieux avec moins', a-t-il indiqué, en investissant dans le numérique et en réorganisant les services de l'Etat".
Le soutien de Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen ? Une "clarification". Le fondateur d'En marche ! a commenté le soutien apporté par le fondateur de Debout la France à Marine Le Pen : "Ce qui s'est passé hier de ce côté de l'échiquier politique, c'est une clarification, c'est une recomposition politique qui est en cours". Il a opposé "une droite réactionnaire qui veut sortir de l'Europe et de l'euro" et "un bloc progressiste", qu'il veut incarner.