: Vidéo Présidentielle 2022 : Emmanuel Macron interpellé par des soignants en Alsace sur le "manque de moyens" à l'hôpital
Emmanuel Macron a défendu son bilan, assurant que le Ségur de la santé, il y a deux ans, avait permis des hausses de salaires entre "183 et 400 euros par mois" pour les soignants.
Un échange tendu. "On est en souffrance (...), le peuple est en souffrance", a lancé un aide-soignant de 61 ans à Emmanuel Macron, venu rencontrer le personnel hospitalier à Mulhouse (Haut-Rhin), mardi 12 avril. "Donnez les moyens à l'hôpital (...), j'ai connu un hôpital au sommet ! (...) On nous a enlevé des moyens", a-t-il lancé au président-candidat. "J'ai 1 776 euros" de salaire après "30 ans d'établissement", s'est également désolé ce dernier, s'excusant d'être "émotif".
Il a été soutenu par une consœur appelant à améliorer les "conditions de travail" du personnel soignant. "Les lits ferment, les lits extérieurs ferment !", a-t-elle reproché au candidat LREM.
"On a réinvesti dans l'hôpital comme jamais"
Face à ce dernier, Emmanuel Macron a défendu son bilan, assurant que le Ségur de la santé, qui s'est tenu il y a près de deux ans, avait permis des hausses de salaires entre "183 et 400 euros par mois" et rétorque avoir redonné des moyens à l'hôpital : "On a réinvesti dans l'hôpital comme la nation n'avait jamais réinvesti."
"Le sujet n'est pas d'ouvrir des lits si vous n'avez pas des gens pour retravailler", a aussi répliqué le président-candidat, assurant qu'après une "première étape" de hausse des salaires, il comptait "réorganiser" le système de soin "sur un même territoire" pour "éviter d'avoir des urgences sous pression".
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