: Vidéos Election présidentielle : les neuf séquences à retenir du premier tour
Les candidats (et leurs soutiens) ont pris tour à tour la parole après un premier tour historique qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier pour le second tour.
Les urnes ont parlé. Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les deux candidats qui s'affronteront le 7 mai pour succéder à François Hollande à l'Elysée. A l'issue d'un premier tour historique, qui a vu l'élimination des deux candidats des principaux partis de gouvernement – François Fillon pour les Républicains et Benoît Hamon pour le Parti socialiste – les réactions ont été nombreuses tout au long de la soirée électorale. Franceinfo vous propose de retrouver les neuf séquences qui ont marquées ce dimanche 23 avril sur les antennes de France Télévisions.
1Le discours de victoire de Macron
Devant ses partisans rassemblés au Parc des expositions à Paris, ainsi que devant plus d'un millier de journalistes accrédités, le grand vainqueur de ce premier tour de l'élection présidentielle a dit mesurer "l'honneur et l'insigne responsabilité" qui lui revenaient. "Je veux être le président des patriotes face à la menace des nationalistes", a encore réagi Emmanuel Macron, visant directement son adversaire du second tour. "Il n'y a pas plusieurs France, il n'y en a qu'une, la France des patriotes dans une Europe qui protège et que nous devrons refonder. La tâche sera immense, mais j'y suis prêt", a-t-il déclaré.
2Le désir d'alternance de Marine Le Pen
Marine Le Pen s'est présentée, à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 23 avril, comme l'incarnation d'une "alternance fondamentale", par opposition à Emmanuel Macron, son adversaire du second tour. "Vous m'avez portée au second tour de la présidentielle ! J'en mesure l'honneur avec humilité et reconnaissance. Je voudrais vous exprimer à vous, électeurs patriotes français, ma plus profonde gratitude", a déclaré la présidente du Front national.
3La responsabilité assumée de Fillon
Arrivé troisième du premier tour, François Fillon a très vite reconnu sa défaite. "Les obstacles mis sur ma route étaient trop nombreux, trop cruels… Le moment venu, la vérité de cette élection sera écrite", a-t-il déclaré devant ses militants. "Malgré tous mes efforts, malgré ma détermination, je n'ai pas réussi à vous convaincre", a a-t-il admis, avant "d'assumer sa responsabilité".
Cette défaite est la mienne. C'est à moi et à moi seul de la porter.
François Fillon
Le candidat des Républicains a appelé à voter "contre l'extrême droite et en faveur d'Emmanuel Macron".
4L'absence de consigne de Mélenchon
Sans reconnaître sa défaite dans l'immédiat, le candidat de la France insoumise a promis de le faire dès qu'il disposerait des résultats définitifs. Selon l'estimation d'Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France, le candidat de la droite a obtenu 19,2% des voix. Il s'est refusé à donner une quelconque consigne de vote pour le second tour dans l'immédiat : Jean-Luc Mélenchon a promis de laisser aux quelque 450 000 appuis réunis autour de sa candidature le soin de décider d'un éventuel appel à voter pour Emmanuel Macron ou Marine Le Pen.
5La défaite "historique" de Hamon
Benoît Hamon a admis une "sanction historique" et "une profonde meurtrissure" à la suite de l'élimination du Parti socialiste dès le premier tour de l'élection présidentielle. "J'ai échoué à déjouer le désastre qui s'annonçait", a reconnu le vainqueur de la primaire de la gauche, qui "assume pleinement la responsabilité [de la défaite] sans se défausser ni sur les circonstances du quinquennat, ni sur les trahisons". Le candidat socialiste a toutefois estimé que "la gauche n'est pas morte". "Le combat continue", a-t-il déclaré peu après la révélation des résultats.
7Le "21 avril de la droite" d'après Copé
"La droite est en train de vivre son 21 avril", a commenté Jean-François Copé, en réaction à l'élimination du candidat des Républicains, François Fillon. "C'était un combat réputé imperdable pour la droite et qui se termine en fiasco lamentable. La droite a été balayée, comme le Parti socialiste, et il va falloir en tirer toutes les leçons", a estimé le député-maire LR de Meaux sur France 2. Il a ajouté qu'il voterait "la mort dans l'âme" pour Emmanuel Macron au second tour.
8La charge de Morano contre Fillon
Pour Nadine Morano, la défaite de la droite est due à François Fillon. "Il porte une responsabilité importante" dans la déroute de son camp, a estimé l'eurodéputée des Républicains. "Sur le terrain, nous étions empêchés de faire campagne", a-t-elle encore regretté. "Je souhaiterais qu'il tire les conséquences de cette défaite et que, dès demain matin, il reconnaisse qu'il ne sera pas en mesure de mener la campagne pour les législatives", a-t-elle conclu.
9Le show de Philippe Poutou
Sur France 2, Philippe Poutou a fait son show avant d'annoncer qu'il allait s'abstenir au second tour. Sa cible ? Christian Estrosi. "Vous êtes vaches, vous m'avez mis à côté d'Estrosi alors que je suis allergique aux réactionnaires", a-t-il d'abord lancé à David Pujadas et Léa Salamé.
Puis le candidat du Nouveau parti anticapitaliste s'en est pris aux soutiens d'Emmanuel Macron, qu'il a qualifiés de "tocards".
"Macron a récupéré tous les tocards de la politique" tacle Philippe Poutou
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