Régionales : la gauche remporte sur le fil la Bourgogne-Franche-Comté

Une victoire sur le fil. La gauche remporte de justesse les élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté. La liste menée par Marie-Guite Dufay obtient 34,6% des suffrages, dimanche 13 décembre. Elle devance d'une courte tête la liste d'union de la droite et du centre dirigée par François Sauvadet (32,8%) et celle du Front national conduite par Sophie Montel (32,4%), selon les résultats définitifs du ministère de l'Intérieur. 

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Quelle est la répartition des sièges au conseil régional ?

La liste d'Union de la gauche totalise 51 sièges, contre 25 pour l'union de la droite et 24 sièges pour le FN. 

Quelles évolutions par rapport aux élections de 2010 ?

Vainqueur dans les deux régions lors des précédentes élections régionales, la gauche était aux manettes lors du précédent mandat. En additionnant les voix obtenues dans chacune de ces deux régions - conformément au nouveau découpage - le Parti socialiste était largement en tête avec 50,36% des voix, contre 35,64% pour la droite et 14% pour le Front national dans les régions Bourgogne et Franche-Comté.

Comment ont réagi les candidats ? 

Avec 31,48% des voix au premier tour, la candidate FN Sophie Montel avait très largement devancé les candidats de la droite François Sauvadet (24%) et de la gauche Marie-Guite Dufay (22,99%). La Bourgogne-Franche-Comté était l'une des six régions où le FN était arrivé en tête. 

"C'est la victoire de tous ceux qui m'ont fait confiance, c'est une victoire chèrement acquise", a commenté Marie-Guite Dufay en préfecture de Dijon (Côte-d'Or), consciente que "beaucoup de voix (s'étaient) portées sur sa liste pour faire échec au Front national".

"J'assume l'entière responsabilité de cette campagne. Nous avons perdu de peu, mais nous avons perdu", a réagi depuis son QG de campagne à Dijon François Sauvadet, qui a rappelé qu'il allait démissionner de son mandat de député.

De son côté, Sophie Montel a dénoncé, depuis son QG à Rans (Jura), "une victoire à la Pyrrhus d'un système que nous dénonçons, à savoir le système UMPS".