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Vidéo Régionales : le socialiste Alain Rousset accusé de sexisme en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin

Une petite phrase du candidat socialiste sur sa concurrente de droite, Virginie Calmels, a suscité de vives réactions.

Article rédigé par franceinfo - Céline Bernatowicz
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La tête de liste socialiste en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, Alain Rousset, lors d'un meeting à Limoges (Haute-Vienne), le 3 octobre 2015. (PASCAL LACHENAUD / AFP)

Elle a failli passer inaperçu, mais dans la course aux élections régionales, rien n'est laissé au hasard. Une petite phrase du candidat socialiste dans la grande région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin, Alain Rousset, a suscité les foudres de son adversaire, Virginie Calmels, tête de liste des Républicains, de l'UDI et du MoDem.

Alors que cette dernière, également adjointe au maire de Bordeaux, lui reprochait d'être "élu depuis trente ans", le président sortant du conseil régional d'Aquitaine a rétorqué : "J'espère que vous ne dites pas ça à Alain Juppé tous les soirs !"

Une petite pique lancée lors d'un débat le 22 octobre, mais que l'intéressée n'a relevé qu'a posteriori, dénonçant, dans une vidéo publiée sur YouTube samedi 7 novembre, une attaque "machiste et rétrograde".

"On était dans un débat organisé par Sciences Po et Sud Ouest, je n'y avais même pas prêté attention, mais effectivement [Alain Rousset] a eu une phrase qui est effectivement un dérapage, mais qui en dit long sur le côté un peu rétrograde et sexiste que l'on peut vivre en politique", a répété lundi Virginie Calmels, lors d'une interview sur France Info.

"Je ne faisais que répondre à une attaque"

Contacté par francetv info, le socialiste Alain Rousset, lui, nie tout dérapage, et affirme au contraire que la phrase a été sortie de son contexte.

Pendant ce débat, Virginie Calmels a beaucoup joué, comme à son habitude, sur l’attaque personnelle.

Alain Rousset, tête de liste PS en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin

à francetv info

"Je ne faisais que répondre à une attaque de madame Calmels, qui était désobligeante, en lui précisant qu’en s’en prenant à moi et mes trente ans de politique, elle s’attaquait aussi, indirectement, à Alain Juppé".

"Est-ce vraiment sérieux d’insinuer de telles choses dans le débat public ? C’est extrêmement insultant à mon égard, contre-attaque aujourd'hui Alain Rousset. J’aimerais que Virginie Calmels me respecte autant que je la respecte."

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