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En images "Art Paris Art Fair" : huit œuvres un peu étranges à ne pas rater à la foire d'art contemporain du Grand Palais

Article rédigé par franceinfo
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L'exposition se tient à Paris jusqu'au 2 avril.

L'événement veut "explorer l'art européen de l'après-guerre à nos jours, tout en accueillant la création émergente internationale". La 19e édition de l'Art Paris Art Fair se déroule au Grand Palais, à Paris, du jeudi 30 mars au dimanche 2 avril. Au total, 138 galeries venues de 29 pays sont représentées pour cet événement de l'art moderne et contemporain. 

Les organisateurs promettent de "rendre accessible l'art contemporain à un public élargi", avec quelque 80 visites "décryptage" organisées avec l'Observatoire de l'art contemporain. Pour vous donner envie de vous y rendre, franceinfo a sélectionné huit œuvres un peu étrange que vous pourriez croiser sous la verrière du Grand Palais.

"Le Lanceur" est une sculpture du Sénégalais Ousmane Sow, qui a réalisé de nombreuses œuvres monumentales. "Il y a dans mes sculptures une exagération. C’est voulu. C’est la recherche de la puissance et de la traduction de la vie", disait-il. (ALAIN JOCARD / AFP)
Cette sculpture en bronze du Marocain Mahi Binebine s'appelle "The Migrant". Elle représente une valise munie de jambes humaines. Celles-ci semblent avancer d'un pas aussi difficile que discret. L'artiste, né en 1959, "explore sans cesse la résistance et la dignité de l’humain face à l'horreur et au désespoir", selon le musée de la Palmeraie, à Marrakech. (GINIES / SIPA)
L'artiste français Emeric Chantier travaille sur la relation entre l'homme et la nature. Il souhaite aborder "une confrontation à nos origines, une prise de conscience écologique sur la préciosité de notre 'mère nature' source de toute vie", explique-t-il. (ALAIN JOCARD / AFP)
Mais l'artiste, né en 1986, et qui travaille à Montreuil (Seine-Saint-Denis) ne souhaite pas jouer les donneurs de leçons. "Il m'apparaît important de ne pas tomber dans un discours moralisateur, tenant simplement à illustrer l’entité du vivant et le confronter par moment aux productions de l'homme", expose-t-il. (GINIES / SIPA)
L'artiste néerlando-brésilien "The Kid" "travaille à travers le dessin, la sculpture et la peinture, le thème du déterminisme social des bas fonds de l’Amérique profonde", explique la galerie Alb. (ALAIN JOCARD / AFP)
Pourtant, l'artiste né 1991 et travaille à Paris et Amsterdam (Pays-Bas). (GINIES / SIPA)
Cette sculpture est une œuvre de l'artiste américain Mel Ramos. Né en 1935 à Sacramento (Californie, Etats-Unis) il fait partie du "courant Pop Art", résument les galeries Bartoux. Au fil de son parcours, il s'est intéressé "à la figure féminine". Il a souvent été la cible d'attaques de féministes qui lui ont reproché de réduire la femme à un objet sexuel. (GINIES / SIPA)
L'artiste belge Tinka Pittoors, né en 1977, joue avec les couleurs et les matériaux. Selon ses propres mots, il tente de "brouiller les limites entre intérieur et extérieur". Ses œuvres examinent "l'utopie d'un monde malléable", elles "sont greffées sur des situations que nous connaissons, mais elles coexistent et créent une réalité sculpturale parallèle". (ALAIN JOCARD / AFP)

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