En France, les Etats-Unis surveillaient 2 millions de connexions par jour
Il est difficile d'évaluer précisément l'ampleur de l'affaire d'espionnage international de la NSA, mais l'hebdomadaire "Der Spiegel" évoque des chiffres faramineux.
Le programme Prism n'a pas fini de dévoiler ses secrets. Le programme d'espionnage de la National security agency (NSA) américaine, aurait placé sur écoute des cibles multiples. L'hebdomadaire allemand Der Spiegel a révélé, samedi, que les Etats-Unis avaient espionné l'Union européenne. Le même magazine dévoile, dimanche 30 juin, le nombre de connexions surveillées en Europe. Qui était surveillé ?
L'Union européenne, de Washington à Bruxelles
Les représentations de l'Union européenne à Washington et à l'ONU, et même à Bruxelles, ont fait l'objet d'une surveillance, affirme Der Spiegel (en anglais), qui se fonde sur des documents obtenus grâce à Edward Snowden, l'homme par qui le scandale a éclaté. Il s'agissait non seulement de micros installés dans le bâtiment, mais aussi d'une infiltration du réseau informatique qui lui permettait de lire les courriers électroniques et les documents internes.
En Allemagne, 500 millions de connexions par mois
L'Allemagne semble avoir été placée sous haute surveillance par la NSA. Appels, e-mails, SMS : en tout, 500 millions d'échanges sont observés "dans un mois normal" outre-Rhin, explique Der Spiegel (en allemand). Certains "jours de pointe", jusqu'à 60 millions d'appels sont surveillés, précise l'hebdomadaire, qui cite la date du 7 janvier 2013 en exemple.
En France, deux millions de connexions par jour
Toujours selon le Spiegel, les Etats-Unis semblent être moins intéressés par la France. Deux millions d'échanges de données seraient espionnés chaque jour.
Les pays épargnés
Canada, Australie, Grande-Bretagne et Nouvelle-Zélande semblent échapper explicitement aux surveillances de la NSA, selon Der Spiegel. Ils comptent comme des partenaires privilégiés.
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