Euro 2024 : l'Espagne sacrée championne d'Europe pour la quatrième fois grâce à sa victoire en fin de match contre l'Angleterre

La Roja est désormais la nation la plus titrée de l’histoire de l’Euro grâce à sa victoire contre les Anglais (2-1), dimanche à Berlin.
Article rédigé par Hortense Leblanc - envoyée spéciale à Berlin
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
L'équipe d'Espagne soulève le trophée après la finale de l'Euro contre l'Angleterre, le 14 juillet 2024 à Berlin. (JAVIER SORIANO / AFP)

Ils ont été les plus enthousiasmants et dominateurs sur le terrain durant toute la compétition, voilà les Espagnols récompensés. Au terme d’une finale qui a mis du temps avant de s’emballer, la Roja a remporté le quatrième Euro de son histoire contre l’Angleterre (2-1), dimanche 14 juillet, à Berlin, dans un stade olympique pourtant acquis à la cause des Three Lions. Malgré l’égalisation de Cole Palmer (73e) après l’ouverture du score de Nico Williams (47e), Mikel Oyarzabal a donné la victoire à son équipe à la 86e minute. Ce quatrième trophée continental vient s’ajouter à ceux remportés en 1964, 2008 et 2012.

On s’est pourtant longtemps demandé si les Espagnols sur le terrain étaient bien ceux vus depuis le début de l’Euro. Avec du déchet dans les derniers gestes, les hommes de Luis de la Fuente ont eu du mal à déployer leur jeu, à se trouver et à se mettre en position idéale pour tirer durant la première période. Face à eux, des Anglais solidaires trouvaient au contraire davantage d’espaces et se procuraient les actions les plus dangereuses, malgré une faible possession.

Une deuxième période beaucoup plus emballante

Après cette première période bien terne, il n’a pas fallu plus de deux minutes pour que le match s’emballe au retour des vestiaires. Pas atteints par la sortie sur blessure de leur maître à jouer, Rodri, élu meilleur joueur du tournoi, les Espagnols ont ouvert le score par Nico Williams, bien servi par Lamine Yamal (47e). Les deux joueurs les plus remuants ont logiquement été décisifs. La Roja, avec un jeu beaucoup plus fluide, a ensuite eu plusieurs opportunités de tuer tout suspense, mais les Anglais n’avaient pas dit leur dernier mot.

Gareth Southgate a opéré un choix fort en remplaçant son capitaine, Harry Kane, à l’heure de jeu. Son équipe est ensuite parvenue à se rapprocher du but adverse et Cole Palmer a offert l’égalisation aux siens d’une frappe au ras du sol depuis l’extérieur de la surface (73e). De quoi faire bondir et rendre encore plus bruyants les très nombreux supporters anglais, qui ont poussé leur équipe jusqu’au bout de la partie. Ils ont toutefois été rapidement refroidis quand Mikel Oyarzabal, entré en jeu lui aussi, a surgi dans leur surface pour envoyer un centre de Marc Cucurella au fond des filets (86e).

Les remplaçants et le staff de la Roja se sont alors levés comme un seul homme pour courir célébrer cette réalisation avec le buteur, comme ils le referont quelques minutes plus tard, au coup de sifflet final, pour fêter un nouveau titre européen, le troisième sur les cinq dernières éditions de l’Euro, preuve des performances constantes de l’Espagne à ce niveau. Les Anglais, qui étaient maintes et maintes fois revenus au score en toute fin de match dans cet Euro, n’y sont cette fois par parvenus et quittent Berlin la tête basse, alors que tout un peuple croyait enfin au bon moment pour son équipe, en quête désespérée d’un titre depuis 1966.

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