Ce lundi 9 mai était une journée importante pour toutes les familles des victimes de la catastrophe ferroviaire de Brétigny. Pour la première fois, elles ont été reçues par les juges d'instruction.
Ce rendez-vous avec la justice, ils l'attendaient depuis des mois. Trois heures durant, les victimes et les familles de la catastrophe de Bretigny se sont entretenues avec les magistrats en charge du dossier. Ces derniers leur ont livré les premières conclusions de l'enquête. Un moment d'échange indispensable pour les rescapés. "Il y a encore des traces physiques et psychologiques que les victimes subissent tous les jours. Ça déstabilise, mais c'était nécessaire", explique Thierry Gomes, Président de l'Association Entraide et défense des victimes de la catastrophe de Brétigny.
SNCF mise en examen comme personne morale
Le 12 juillet 2013 à Brétigny, sept personnes ont péri dans l'accident. Trois ans d'instruction et des rapports accablants pointent aujourd'hui une série de manquements. Le déraillement du train est dû au basculement d'une éclisse, une agrafe métallique maintenant deux rails. À ce jour, Réseau ferré de France et la SNCF ont été mises en examen comme personnes morales. Depusi le début de l'enquête, la compagnie ferroviaire promet la transparence, mais aujourd'hui les parties civiles dénoncent le double jeu de la SNCF. La société assure attendre la tenue d'un procès pour s'exprimer.
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