Procès de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge : l'audience s'ouvre à Évry
Le procès de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge s'est ouvert lundi 25 avril devant le tribunal d'Évry, en Essonne. La SNCF et un cadre cheminot comparaissent pour homicide et blessures involontaires. Le 12 juillet 2013, le déraillement d'un train avait fait sept morts et des centaines de blessés.
En juillet 2013, le déraillement d'un train dans la gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) avait fait sept morts et des centaines de blessés. Lundi 25 avril, le procès de cette catastrophe ferroviaire s'est ouvert au tribunal d'Évry (Essonne). 184 personnes ont porté plainte. Dans la salle d'audience, des piles de dossiers regorgent d'expertises, contre-expertises, écoutes téléphoniques et auditions. Le chef d'homicide involontaire a été retenu par les juges d'instruction contre la SNCF en tant qu'entreprise. Elle encourt 225 000 euros d'amende.
Une seule pièce matérielle essentielle
Un seul des cadres de la SNCF est accusé. Il dirigeait la maintenance du secteur à l'époque, et risque trois ans de prison ferme. Selon les avocats de la SNCF, personne ne pouvait prévoir ce drame. Une défense qui ne convainc pas les victimes. Le procès va durer deux mois, avec une seule pièce matérielle essentielle : une éclisse, petit morceau de métal quelques centimètres, qui a cédé et provoqué la catastrophe.
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