Accident en Ille-et-Vilaine : la SNCF peut-elle mieux protéger ses voies ?
Au lendemain de la collision entre un tracteur et un TGV près de Rennes, France 2 revient sur la sécurisation des voies de chemin de fer.
La vitesse des trains dépasse parfois les 300 km/h, et pourtant les rails ne sont pas toujours protégés. Il y a 30 000 kilomètres de lignes en France. Impossible donc pour la SNCF de mettre du grillage de partout. Seuls quelques endroits identifiés à risques sont donc sécurisés, comme près des falaises et forêts pour empêcher les arbres de tomber sur les rails. Le lieu de l'accident de dimanche est une zone agricole sans danger particulier. Pas de grillage donc entre le champ et la voie.
Peu de précédents
Des agents SNCF patrouillent par ailleurs régulièrement aux abords des rails avec les gendarmes. Un dispositif renforcé depuis un an et demi avec des drones qui survolent les voies. A 150 mètres de hauteur, rien ne leur échappe. Le but de cette surveillance est d'empêcher les actes de malveillance là où sont constatés par exemple des vols de métaux, pas de prévenir en cas d'obstacle sur la voie.
Il y a peu de précédents à l'accident d'hier. Le plus récent remonte à juillet 2014. Pour la SNCF, les points les plus sensibles restent les passages à niveau, avec 121 collisions recensées l'an dernier.
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