Accident du TGV Est en 2015 : l'avocat d'une quarantaine de parties civiles "satisfait" du jugement

"C'est un soulagement", reconnaît Gérad Chemla, jeudi sur franceinfo. La SNCF, la société d'ingénierie Systra ou encore le conducteur du TGV impliqués dans l'accident de cette rame d'essai ont été condamnés par la justice.
Article rédigé par franceinfo
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Les secours interviennent le 15 novembre 2015 sur une rame TGV déraillée à Eckwersheim, près de Strasbourg (Bas-Rhin). (FREDERICK FLORIN / AFP)

"Le jugement nous satisfait", a déclaré jeudi 10 octobre sur franceinfo Gérard Chemla, avocat d'une quarantaine de parties civiles, après la condamnation de la SNCF, de Systra ainsi que du conducteur du TGV et du cadre transport traction impliqués dans l'accident de cette rame d'essai en 2015.

"C'est un soulagement. Enfin on explique que la technique de la patate chaude et de se renvoyer la responsabilité ne fonctionne pas. Ils sont tous responsables, ils sont donc tous coupables", s'est félicité l'avocat. La SNCF a été condamnée à une amende de 400 000 euros. SNCF Réseau, chargée de la gestion des voies, écope d'une amende de 150 000 euros. La société d'ingénierie Systra, chargée des essais, a été condamnée quant à elle à une amende de 225 000 euros.

Le conducteur condamné à 7 mois de prison

"Il a été acté de façon claire des fautes de la SNCF et de Systra", a expliqué Gérard Chemla tout en pointant du doigt "l'absence d'encadrement, l'absence de vision d'ensemble, l'absence de conception de la sécurité" de ces entreprises.

"Sur les personnes physiques, la décision est également globalement satisfaisante", a indiqué Me Gérard Chemla. Le conducteur du TGV a été condamné à 7 mois de prison avec sursis tandis que le cadre transport traction, chargé d'indiquer les points de freinage au conducteur, a écopé d'une peine de 15 mois de prison avec sursis. Le troisième homme prévenu, chargé de signaler au conducteur les particularités de la voie, a été pour sa part relaxé. 

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