: Vidéo Belgique : le crash d'un avion transportant des parachutistes fait 11 morts
L'appareil s'est écrasé dans un champ samedi, peu de temps après son décollage. Le roi des Belges et le Premier ministre se sont rendus sur place.
Dix parachutistes amateurs et leur pilote ont été tués, samedi 19 octobre, dans la chute de leur petit avion dans la région de Namur, dans le sud de la Belgique. "Il y a 11 personnes décédées : le pilote et 10 parachutistes, dont une dame", a expliqué le bourgmestre (maire) de Fernelmont, Jean-Claude Nihoul, la commune où l'accident a eu lieu.
A bord de l'avion, un Pilatus, se trouvaient des membres du club parachutiste de Temploux, ainsi que, selon le bourgmestre de Namur, Maxime Prévot, "une jeune dame qui effectuait un baptême dans le cadre de son anniversaire". L'accident s'est produit peu avant 16 heures, à un moment où la météo était clémente sur le sud de la Belgique. "L'avion avait décollé de Temploux et il s'est écrasé environ 10 minutes plus tard dans un champ", à une vingtaine de kilomètres de son lieu de décollage, selon Jean-Claude Nihoul. On ne reconnaît plus l'avion, qui est en partie calciné."
Une catastrophe d'ampleur nationale
Lorsque les pompiers sont arrivés, le bimoteur "était en feu" et tous les passagers morts, a confirmé le chef des pompiers namurois, Michel Doumont. Plusieurs témoins ont raconté l'accident, évoquant la perte d'une aile. "L'avion est passé au-dessus de chez moi et j'ai vu des pièces tomber. Puis, l'appareil a piqué du nez et est allé se crasher 200 mètres plus loin", a raconté un témoin.
Un autre habitant de la localité, Benoît Pierson, s'est précipité vers ce qui restait de l'avion. "Un des passager était toujours vivant, disloqué, mais vivant", a-t-il dit sur la télévision RTL-TVI. "D'autres passagers avaient sauté à la dernière minute. Ils étaient morts, dans le champ", a-t-il ajouté, expliquant avoir dû s'éloigner, la carlingue ayant pris feu à ce moment-là.
Le roi Philippe s'est rendu en début de soirée sur le site de l'accident et a inspecté la carcasse de l'avion. Il devait ensuite se rendre à la rencontre des familles, dont certaines, qui attendaient leurs proches à l'aérodrome, ne les ont jamais vu revenir et ont vécu des moments dramatiques, ont dit des journalistes belges sur place. Le Premier ministre Elio Di Rupo, qui s'est également déplacé, a évoqué une "catastrophe d'ampleur nationale".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.