Emeutes après la mort de Nahel : 22 enquêtes ouvertes sur les forces de l'ordre par l'IGPN et l'IGGN
"Le chiffre évolue", reconnaît Agnès Thibault-Lecuivre. La directrice de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) est auditionnée, mercredi 12 juillet, par la commission des lois de l'Assemblée nationale, aux côtés de son homologue à la gendarmerie. Tous deux ont annoncé le chiffre de 22 procédures judiciaires en cours sur des membres des forces de l'ordre après les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, 17 ans, lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le 5 juillet, le ministre de l'Intérieur avait annoncé dix procédures en cours, alors qu'il était auditionné par la commission des lois du Sénat.
Parmi les 22 procédures lancées, 21 relèvent de la police, une de la gendarmerie. La directrice de l'IGPN a précisé que les faits concernés étaient "de gravité et de nature très différentes" les unes des autres, sans pouvoir donner davantage de détails sur ces affaires, pour des raisons "de protection du secret de l'enquête et des investigations en cours".
Agnès Thibault-Lecuivre a également rappelé que son administration n'était pas compétente pour prononcer des sanctions. Elle a précisé que l'an dernier, l'IGPN avait été saisie par la justice dans le cadre de 1 065 enquêtes judiciaires.
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