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Émeutes après la mort de Nahel : les bâtiments municipaux en première ligne

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Émeutes après la mort de Nahel : les bâtiments municipaux en première ligne
Article rédigé par France 3 - C. Dewaegeneire, L. Seux, G. Beaufils, T.Mbaka, S. Lacombe, France 3 Nord Pas-de-Calais
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Depuis le début des violences, les maires se retrouvent en première ligne. Partout en France, les élus tentent de rassurer la population. À midi dans la journée du 3 juillet, devant toutes les mairies de France, les élus et les citoyens sont appelés à se rassembler.

À Sannois (Val-d'Oise), la mairie est condamnée. Tout est fait pour rendre le bâtiment impénétrable. La mairie est sous haute protection depuis son attaque par les émeutiers dans la nuit du jeudi 29 juin. Le maire s’était interposé face aux assaillants. Depuis, chaque soir, Bernard Jamet, maire (DVD) de Sannois, retrouve ses 25 conseillers municipaux. Tous se relaient pour surveiller la mairie et assurer une présence permanente. "C’est prendre l’espace public, ne pas laisser l’espace public à ceux qui sont des émeutiers", estime Bernard Jamet.

Un centre social calciné

Toute la nuit, le bâtiment reste éclairé et les rondes se succèdent. Le toit de la mairie fait office de mirador. Aucun incident n’a été recensé la nuit dernière. Mais depuis plusieurs jours, partout en France, les bâtiments publics sont la cible des émeutiers. Dans une ville près de Lille (Nord), le cinéma municipal est parti en fumée en quelques secondes. À Pithiviers (Loiret), des cocktails molotov ont été jeté à l’intérieur du centre social. Tout est calciné, le personnel est effondré.

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