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Le gouvernement assume l'expulsion d'un émeutier condamné et de sa famille d'un logement social

La secrétaire d'Etat chargée de la Ville estime que, pour elle, "condamnation égal expulsion".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La secrétaire d'Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, à Paris, le 2 août 2023. (STEFANO RELLANDINI / AFP)

"Oui, ils n'ont pas leur place dans un logement social". Questionnée par BFMTV sur l'expulsion d'un émeutier condamné et de ses proches du logement social qu'ils occupaient dans le Val-d'Oise, la secrétaire d'Etat chargée de la Ville a déclaré "assumer". "Condamnation égal expulsion d'un logement social, ça ne me gêne pas (...) Quand on est parent, on a une responsabilité. Quand on a des frères et des sœurs dont on doit s'occuper, on a une responsabilité de rester dans le cadre de la loi", a poursuivi Sabrina Agresti-Roubache.

Un homme, condamné à 12 mois de prison pour avoir pris part, fin juin, aux violences urbaines qui ont suivi la mort du jeune Nahel, dans le Val-d'Oise, a dû quitter avec sa famille le logement social qu'ils occupaient, mercredi. Cette opération, médiatisée sur le compte X (anciennement Twitter) du préfet du Val-d'Oise, avec plusieurs photos et sous le mot-clé #DroitsEtDevoirs, a suscité de vives critiques.

"La finalité de cette expulsion est liée au fait que cette personne a pillé un magasin. Il s'avère par ailleurs, dans ce cas, qu'il y avait déjà un autre motif d'expulsion. Donc pour gagner du temps, on a exécuté un jugement d'expulsion préexistant", a précisé jeudi à l'AFP le préfet du Val-d'Oise, Philippe Court.

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