Mort de Nahel : la solidarité qui suit le drame dans la cité Pablo Picasso de Nanterre
Dans le quartier Pablo Picasso, à Nanterre, une solidarité entre les habitants s’est créé après la mort de Nahel, tué par un policier le 27 juin dernier. Le quartier, dans lequel le jeune garçon habitait, a aussi été le centre névralgique des émeutes qui ont suivi sa mort.
Le drame survenu cet été a ravivé de vieilles blessures. Un jeune avait été tué dans la cité, au début des années 1980, se souvient l’un des habitants, Noreddine Iznasni. Le militant associatif se rappelle de cet événement marquant comme du moment où "on a décidé de s’organiser, de se défendre et de ne pas accepter qu’on pouvait se faire tuer de cette manière là".
"Quand il y a des drames, les gens se lient"
Aujourd’hui, le quartier non-loin des grattes ciel de La Défense, compte 98% de logements sociaux et un taux de chômage à 20%. Une inégalité sociale qui pousse à la solidarité. "Quand il y avait des fêtes, des moments heureux, les gens étaient tous ensemble, raconte Noreddine Iznasni. C’est pareil quand il y a des drames, les gens se lient."
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