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Violences après la mort de Nahel : Incendies, pillages, tourisme... La facture des violences

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Émeutes après la mort de Nahel : Incendies, pillages, tourisme... La facture des violences
Article rédigé par France 2 - C.Rigeade, M.Damoy, R.Michelot, O.Martin, J.-J.Buty, A. Husser, T.Germain, J.Pires
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Après une quatrième nuit de violences, la facture s'alourdit de jour en jour. Même s'il est encore trop tôt pour donner un coût global, certaines dégradations sont chiffrables. Exemple à Aubervilliers, où 12 bus ont été incendiés, des modèles à 220 000 euros chacun.

Depuis trois jours, les dégâts se multiplient partout en France. Leurs coûts pourraient atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros. À Lyon (Rhône), dans la nuit du 1er juillet, une boutique de sous-vêtements a été vandalisée et des articles ont été volés. Des dégradations que le gérant estime entre 15 000 et 20 000 euros. À Strasbourg (Bas-Rhin), une propriétaire d’une boutique de bijoux n’a pas été pillée mais sa vitrine a été fracturée à coups de pierre. Son magasin devra rester fermer au moins une semaine.

204 millions d’euros de dégâts en 2005

Les magasins de grande enseigne sont aussi touchés. Près de 200 pilleurs ont ainsi dévalisé les rayons d’un magasin en Seine-Saint-Denis. Les dégradations font écho aux émeutes de 2005. À l’époque, on compte 204 millions d’euros de dégâts pour 10 000 sinistres recensés. Aujourd’hui, les experts pensent que le coût financier sera plus important, notamment au moment des vacances.

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