Violences après la mort de Nahel : l'accalmie est-elle durable ?
Dans la soirée du lundi 3 juillet, 45 000 policiers et gendarmes patrouillaient en France afin de poursuivre la désescalade. La veille, moins de 300 véhicules ont été incendiés à Lyon (Rhône) ou à Marseille (Bouches-du-Rhône). Des affrontements ont fait trois blessés parmi les forces de l'ordre, bien moins que les nuits précédentes. Un début d'accalmie encouragé par des mères de famille, réunies à Vaulx-en-Velin (Rhône), lundi, pour appeler à la fin des violences.
"C'est juste une trêve"
"Calmez-vous les jeunes, manifestez, mais autrement", affirme une femme. Victimes de pillages ou d'incendies depuis plusieurs jours, les commerçants se mobilisent eux aussi. À Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), ils ont décidé de faire des rondes de nuit. Mais pour un habitant qui connaît les émeutiers, l'accalmie n'est que temporaire. "Les gens sont en manque de munitions, ils vont repartir, je pense que cela va reprendre. C'est juste une trêve", confie-t-il.
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