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Violences après la mort de Nahel : la défiance de la jeunesse envers les policiers toujours plus forte

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Violences après la mort de Nahel : la défiance de la jeunesse envers les policiers toujours plus forte
Article rédigé par France 2 - L.Nahon, M.Khat, L.Seux, M.Arribe, J-J.Buty, C.Theophilos, M.Mouamma, S.Guillemot, M.Bitton
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La colère était déjà latente entre une partie de la jeunesse et certains policiers. La défiance profonde s’est installée depuis quelques années. Pourquoi ? Élément de réponse.

Entre une partie de la jeunesse et les policiers, le lien est rompu. La défiance grandit depuis plusieurs décennies. Quelques jeunes sortent, samedi 1er juillet, du commissariat de Lille (Nord). Ils dénoncent des humiliations de la part des forces de l'ordre lors de leur interpellation. Dans une commune d’Ile-de-France, des trentenaires dénoncent un quotidien rythmé par les contrôles d'identité, souvent plusieurs fois par jour. "Ils jouent à un jeu du pouvoir et de la force", précise un riverain.

Sarkozy met fin à la police de proximité 

En 1998, le gouvernement de Jospin met en place la police de proximité pour tisser un lien avec la population. Mais Nicolas Sarkoy y met un terme. "La mission première de la police est l'investigation" disait l'ancien président français en 2003. Depuis, les forces de l'ordre ont du mal à restaurer le lien de confiance. "Aujourd'hui, il y a beaucoup de quartiers où on s'attaque aux bleus", précise Réda Belhaj, porte-parole IDF Unité SGP Police. Certains drames ont encore plus tendu la situation, comme la mort de Zyed et Bouna en 2005.  

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