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Violences après la mort de Nahel : la responsabilité des parents en question

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Émeutes après la mort de Nahel : la responsabilité des parents en question
Article rédigé par France 2 - A.Le Quéré, S.Piard, F.Prabonnaud, S.Guillemot, J.Jonas, I.Palmer
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Parmi les émeutiers, beaucoup sont mineurs. Le président Macron avait lancé un appel à la responsabilité parentale. Qu'encourent les parents dans ce genre de circonstances ?

Depuis le début des violences, c’est le même constat partout en France. Parmi les émeutiers se trouve une forte proportion de mineurs, des adolescents âgés pour certains de 12 ou 13 ans. Ils sont seuls dans les rues sans surveillance. L’exécutif demande aux parents de prendre leurs responsabilités. "Quand les parents, qui ont des droits mais qui ont aussi des devoirs, n’exercent pas leur autorité parentale, ils peuvent encourir une peine dont le maximum est fixé à deux années d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende", rappelle Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice.

Des délinquants souvent en rupture familiale

La déclaration a fait réagir dans la matinée du 1er juillet à Clichy (Hauts-de-Seine). "C’est compliqué parce qu’on ne fait pas ce qu’on veut avec des enfants parfois", confie une maman. Selon le sociologue Thomas Sauvedet, responsabiliser les parents est difficile car les délinquants sont souvent en rupture familiale. Selon le ministère de l’Intérieur, un tiers des interpellations des derniers jours concerneraient des mineurs. 

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