Violences après la mort de Nahel : la ville de Montargis a été durement touchée
À Montargis (Loiret), cinq jours après les violences urbaines qui ont embrasé la ville, c’est le temps des questions, mardi 4 juillet. Face à l’ampleur des destructions dominent la stupeur et l’émoi. Dans la nuit du jeudi 29 au vendredi 30 juin, entre 80 et 300 émeutiers, parfois très jeunes, ont attaqué la mairie, le commissariat et 61 commerces. Il n’y a pas eu de victimes. Toutefois, plusieurs immeubles ont été incendiés. L’un d’eux s’est effondré.
Une partie du centre-ville bouclée
Depuis, le maire de Montargis a fait boucler une partie du centre-ville. Des bâtiments ont été fragilisés et de la fumée s’échappe encore de certains décombres. Dans les rues aux vitrines brisées, le premier édile a du mal à cacher sa colère. Selon l’élu, la réponse ne peut être que sécuritaire. Certains des jeunes aperçus la nuit des violences n’avaient pas plus de 12 ou 13 ans. Selon les estimations, les émeutes auraient causé plusieurs millions de dégâts.
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