Violences après la mort de Nahel : mairies et commerces vandalisés veulent rouvrir à tout prix
Depuis la matinée du 3 juillet, c’est dans une salle polyvalente que les agents municipaux de la mairie de quartier de Wazemmes (Nord) reçoivent le public. L’accueil physique de base permet de renseigner et rassurer les 27 000 habitants de la commune. Il y a trois jours, la mairie a été attaquée en pleine nuit par une bande de jeunes et incendiée. Tout le rez-de-chaussée du bâtiment a été ravagé par les flammes, le rendant temporairement inaccessible. Le personnel s’organise pour rapatrier tous les services dans une salle des fêtes.
Retrouver rapidement sa clientèle
Retrouver une normalité et rouvrir coûte que coûte, c’est aussi la volonté du responsable d’une boutique vandalisée deux fois de suite dont hier soir encore. "On ne voulait pas donner satisfaction aux casseurs et pouvoir rouvrir dès le lendemain", affirme Maxence Nina, responsable de boutique. Plus loin dans la rue, un autre magasin a aussi décidé de retrouver rapidement sa clientèle, par conviction et par nécessité.
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