Violences après la mort de Nahel : qui sont les auteurs de ces exactions ?
Attroupés devant une vitrine, des garçons et des filles, à visage découvert et à l’allure de lycéens, pillent tranquillement une bijouterie en plein cœur de Paris. "Ils sont arrivés, ont décroché un panneau de signalisation, s’en sont servi comme d’un bélier pour éventrer la vitrine. Ça a pris du temps, c’est ce qui est choquant, ils ont eu tout le temps, personne ne les a arrêtés", soupire le gérant de la boutique. Sur d’autres vidéos, on retrouve les mêmes visages juvéniles. Selon des informations de France Télévisions, en région parisienne, certains émeutiers n’ont que 13 ans et la grande majorité sont des adolescents ou de jeunes adultes.
Des militants politiques parmi les casseurs
"Moi, il y avait un Franprix qui était ouvert, j’ai pris un paquet de Twix. J’ai pris 24 heures de garde-à-vue pour un paquet de Twix", lance un jeune homme de manière décontractée. D’autres sont plus organisés. Lors d’un pillage de supermarché, une fourgonnette est prévue pour emporter le butin. Les mortiers d’artifice permettent aussi aux émeutiers de tenir les policiers à distance. Selon les syndicats de police, cette escalade est encouragée par les réseaux sociaux. Autre profil : les militants politiques. De source policière, certains casseurs ont déjà été aperçus lors de manifestations contre la réforme des retraites.
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