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Violences urbaines après la mort de Nahel : la classe politique divisée sur la réponse à apporter

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Violences urbaines après la mort de Nahel : la classe politique divisée sur la réponse à apporter
Article rédigé par France 3 - A. Mezmorian, C. Motte, J. Assouly, H. Capelli, S. Guibout, N. Berthier, V. Vermot-Gaud, B. Geron, C. Beauvalet
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Des violences urbaines ont de nouveau éclaté dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 juin, après la mort de Nahel mardi, tué par un policier. La classe politique est divisée sur les mesures à prendre pour répondre à cette situation.

À Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), la mairie a été incendiée dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 juin dans le cadre de violences urbaines ayant fait suite à la mort du jeune Nahel. Le maire Benoit Jimenez (UDI) demande de l'apaisement et, pour ce faire, envisage une mesure exceptionnelle : un couvre-feu. "Nous, c'est ce qu'on va faire précisément dans notre ville à partir de 18h30", a-t-il indiqué.

L'état d'urgence avait été décrété en 2005

Un couvre-feu peut être instauré par un maire seul, mais l'état d'urgence, décrété par le gouvernement en Conseil des ministres, facilite la procédure. Lors des émeutes de 2005, ce régime d'exception avait duré plusieurs mois. Jeudi, Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, le réclame à nouveau. Une éventualité rejetée, pour l'instant, par Elisabeth Borne, la Première ministre. De son côté, le Rassemblement national réfute l'utilité de telles mesures, et appelle au respect des forces de l'ordre. La gauche, elle, affirme qu'il faut refonder la police, et répondre à la colère des quartiers.

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