Affaire Clavier : Talamoni convoqué par les gendarmes
Les occupants ont été identifiés à partir de deux photos prises le 30 août, des plaques d'immatriculation de leurs voitures stationnées à l'entrée du lotissement où se trouve la propriété du comédien, de témoignages et des déclarations des militants eux-mêmes qui ont revendiqué l'action.
Ils pourraient être mis en examen pour violation de domiciles et encourent un an de prison et 15.000 euros d'amende, a précisé le procureur de République d'Ajaccio, José Thorel. Selon le procureur, deux résidents du lotissement Punta d'oro dont Christian Clavier, ont dénoncé les faits sans se constituer partie civile.
Le samedi 30 août, les organisations indépendantistes corses s'étaient rassemblées devant la mairie de Porto-Vecchio pour protester contre le Plan d'aménagement et de développement durable pour la Corse (Padduc) qui sera discuté prochainement à l'Assemblée de Corse, et dénoncer la "spéculation foncière" dans l'île. Une cinquantaine d'entre eux s'était ensuite dirigée vers le lotissement de luxe Punta d'oro, créé par le président UMP de l'Assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra, et avait pénétré dans le jardin de M. Clavier, l'occupant brièvement, sans incident notable.
Le patron des forces de sécurité en Corse, Dominique Rossi, a été brutalement muté à Paris, en raison de sa gestion de l'affaire. La sanction de ce haut-gradé de la police a provoqué de vives réactions dans la police et dans l'opposition qui a dénoncé le "fait du prince", M. Clavier étant un proche du président Nicolas Sarkozy.
Caroline Caldier avec agences
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