Procès des viols de Mazan : des auditions qui interrogent toute la société
Depuis deux semaines, ce sont les mêmes applaudissements qui accueillent Gisèle Pelicot. Des anonymes sont venus la soutenir. "Je l'ai applaudie (...) Elle a un courage incroyable", salue une femme venue dans le palais de justice d'Avignon. Dans la salle d'audience où s'expriment Dominique Pelicot et les autres accusés, il n'y a pas assez de place pour le public. Une retransmission a lieu dans une autre salle. Mais là aussi, il y a la queue. "On va attendre autant qu'il faut (…) pour que la société change", déclare une femme.
La soumission chimique en question
De nombreuses femmes attendent, mais aussi quelques hommes. "C'est un fait de société", estime un retraité. Le procès est devenu un symbole. De très nombreux journalistes français et étrangers y assistent. La question de la soumission chimique est mise sur le devant de la scène. "C'était un phénomène de boîte de nuit, c'était marginal, on ne pouvait pas penser que ça pouvait se passer dans le huis clos familial", explique Jean-Philippe Deniau, journaliste police-justice à France Inter. Le procès se déroulera jusqu'au mois de décembre et devrait continuer à interroger toute la société française.
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