Affaire Grégory : 40 ans après, les parents espèrent "que tout ce qui est humainement possible puisse être fait", confie une avocate

"L'ADN, dans ce dossier, n'a pas dit son dernier mot", martèle Me Marie-Christine Chastant-Morand.
Article rédigé par David Di Giacomo
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
Portrait du petit Grégory Villemin, 4 ans, dont le corps a été découvert dans la Vologne le 16 octobre 1984, mains et jambes liées, à sept kilomètres en aval de Lépanges-sur-Vologne (Vosges), où il vivait avec ses parents. (MARCEL MOCHET / AFP)

"Il y un certain nombre de choses qu'ils ne savent pas, qu'ils veulent élucider", confie jeudi 3 octobre à franceinfo Me Marie-Christine Chastant-Morand, l'une des avocates des parents de Grégory, 40 ans après la mort du garçon de 4 ans. Son père, Jean-Marie Villemin signe la préface d'un roman graphique écrit par Pat Perna, consacré à l'affaire de son fils Grégory, publié jeudi.

"Ce que les parents de Grégory veulent, c'est que tout ce qui est humainement possible puisse être fait", explique l'avocate, pour qui "l'ADN, dans ce dossier, n'a pas dit son dernier mot". En mars, la justice avait ordonné des expertises complémentaires en matière d'ADN et de reconnaissance vocale pour tenter de résoudre cette affaire. Ces analyses portaient notamment sur les cordelettes qui étaient sur le corps de l'enfant ou sur son anorak, mais aussi sur certains courriers du corbeau, dont celui du 16 octobre 1984. C'est ce jour d'octobre que le petit garçon a été retrouvé pieds et poings liés dans une rivière des Vosges, la Vologne.

Les parents de Grégory "voudraient vraiment que l'on puisse retracer le scénario total de l'assassinat de Grégory, savoir quels ont été les derniers moments de leur petit garçon, qu'est-ce qu'il a vu, qu'est-ce qui lui a été fait, comment ça s'est passé", a précisé Me Marie-Christine Chastant-Morand au micro de franceinfo.

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