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Affaire Grégory : un des "corbeaux" identifié par la justice grâce à son ADN

Près de quarante ans après l'assassinat du garçonnet, les nouvelles expertises scientifiques ont permis d'identifier l'auteure d'un courrier anonyme envoyé à l'époque aux grands-parents de l'enfant.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La "une" du "Républicain lorrain", en octobre 1984, après la découverte du corps de petit Grégory. (RICHARD MALENFERT / MAXPPP)

Près de quarante ans après, un des mystères de l'affaire Grégory a enfin été levé. Un des "corbeaux" qui a écrit une lettre anonyme aux grands-parents de l'enfant a été identifié, rapporte le parquet général de Dijon, mercredi 11 octobre. "Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau", menaçait ce courrier, écrit neuf mois après la mort du garçonnet dans les Vosges. 

Des recherches ADN ont permis d'identifier l'autrice : il s'agit d'une femme qui vivait à Paris à l'époque. Entendue, elle a confirmé avoir écrit la lettre mais elle a nié toute participation à l'assassinat de Grégory Villemin, dont le meurtre reste irrésoluLe procureur général à Dijon a conclu qu'il s'agissait d'une "fausse piste". Dit autrement, "ce n'est pas la lettre de revendication du crime, a précisé à l'AFP François Saint-Pierre, un des avocats des parents de Grégory. Mais celle d'une personne désoeuvrée sans lien avec l'affaire".

L'affaire, instruite à la cour d'appel de Dijon, s'est concentrée au fil des années sur un "corbeau" auteur de nombreuses lettres anonymes menaçantes envers les Villemin. En 2017, des expertises en graphologie avaient attribué une lettre de 1983 à Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory. Elle et son mari Marcel avaient été mis en examen mais cette procédure a été annulée en mai 2018 pour vice de procédure. Les époux ont toujours nié être mêlés à l'affaire.

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