Affaire Grégory : les époux Jacob bientôt entendus
Après la mise en examen et l'incarcération de Marcel et Jacqueline Jacob, les enquêteurs ont déjà des certitudes.
Dès le début, les investigations pointent du doigt les membres de la famille de Grégory Villemin. L'assassin se cacherait parmi eux. Dès les premières heures de l'affaire, le colonel Étienne Sesmat a travaillé sur le dossier. Pour lui, le mobile est clair : se venger de la réussite du père de Grégory. "Grégory n'est pas enlevé pour une question d'ordre sexuel, d'argent, de maltraitance, non, il est vraiment enlevé parce qu'il est le meilleur moyen de faire souffrir son père", estime le capitaine de gendarmerie. Appels téléphoniques et lettres anonymes menaçantes, dès le début, les enquêteurs savent qu'il y a deux corbeaux, un homme et une femme.
Des zones d'ombre demeurent
De nouvelles expertises d'écriture désignent désormais Jacqueline Jacob comme l'auteur de certaines lettres. Les enquêteurs ont aussi utilisé une nouvelle méthode d'analyse criminelle, AnaCrim. Elle permet de retracer minutieusement l'emploi du temps de tous les protagonistes au moment du crime. Les résultats désigneraient le grand-oncle et la grand-tante de Grégory comme liés à l'enlèvement. Mais des zones d'ombre demeurent pour les avocats du couple. Ils dénoncent des conclusions sans preuves matérielles et des expertises contestables.
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